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Georges-Louis Bouchez, président du Mouvement Réformateur, est Face à Buxant ce dimanche. Il s'exprime sur la réforme du chômage, et en particulier, sur le cas d'une travailleuse de Cora, qui devra se tourner vers le CPAS après 38 ans de carrière.
Le débat est devenu incontournable : la réforme du chômage, portée principalement par le MR, et donc, par son président Georges-Louis Bouchez, fait couler énormément d'encre. Le libéral a été confronté à un cas très concret sur le plateau de "Face à Buxant". En 2027, la fermeture annoncée de l'enseigne Cora entraînera la perte d'emploi d'une caissière. Forte de 38 années de service en 4/5e (une pratique courante chez Cora, où elle a débuté en 1989), elle ne pourra prétendre qu'à deux années d'allocations de chômage.
Ceux qui carottent, et il y en a dans notre pays...
À l'âge de 62 ans, en 2029, cette travailleuse risque de devoir se tourner vers le CPAS. En effet, selon les nouvelles règles du chômage, 38 ans de carrière à temps partiel s'avéreront insuffisants pour une couverture plus longue. "Moi, je trouve ça un peu dur. Pas vous ?", interroge Martin Buxant. "Effectivement, c'est une situation qui n'est certainement pas souhaitable", reconnaît Georges-Louis Bouchez. "Je voudrais faire part de toute ma solidarité avec les travailleurs de Cora. Je comprends tout à fait. Je comprends aussi les craintes, voire parfois des oppositions qui viennent de citoyens. Tout changement entraîne des craintes."
Georges-Louis Bouchez détaille un plan d'action en plusieurs étapes : "Je veux dire plusieurs choses à cette dame : un, c'est que les modifications de règles de pension vont aussi avoir des périodes de transition. Il y aura déjà des recours et des possibilités à la pension", assure-t-il. "Deuxième élément, on va également réformer tout ce qui est l'accompagnement local au niveau du travail. On va les accompagner comme on ne les a jamais accompagnés. Et cette dame, vous pouvez lui donner mes coordonnées. On va lui expliquer dans le détail cet accompagnement. Et on va vraiment prendre les gens par la main."
Toutefois, le président du MR conclut sur une mise en garde : "Ça veut dire que les personnes volontaires, les personnes qui sont réellement malades, les personnes qui ont réellement besoin de solidarité, ne doivent rien craindre. Ceux qui carottent, et il y en a dans notre pays, effectivement, les temps vont changer".


















