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Le MR est-il trop dur envers la Palestine ? Dans l'Invité de 7h50 sur bel RTL, Martin Buxant a interrogé le ministre Mathieu Bihet sur les conditions strictes posées pour la reconnaissance d'un État palestinien.
La position du Mouvement Réformateur (MR) concernant la Palestine mérite-t-elle d'être clarifiée ? Dans l'Invité de 7h50 sur bel RTL, Martin Buxant est revenu sur le texte de résolution du conflit israélo-palestinien proposé mardi par les groupes politiques de la majorité à la Chambre. Celui-ci repose sur une solution à deux États et conditionne la reconnaissance de la Palestine à plusieurs étapes jugées fondamentales.
"C'est complètement exagéré"
Problème? Certains considèrent que les conditions exigées pour que la Belgique reconnaisse un éventuel État palestinien sont trop strictes. "Si je résume en disant que le MR est pro-israélien et anti-palestinien, c'est exagéré?", ose Martin Buxant. "C'est complètement exagéré", a répondu le libéral Mathieu Bihet, ministre de l'Énergie dans le gouvernement Arizona. "Cette résolution, elle n'est pas anti ou pour. Elle cherche une solution à deux États, mais aussi la paix dans la région", a-t-il estimé.
La libération des otages, une condition indispensable
Parmi les conditions requises dans toute perspective de reconnaissance étatique de la Palestine, figure la libération des otages israéliens. Ce prérequis est perçu comme fondamental par le MR. "Vous trouvez que c'est très dur de demander la libération des otages par le Hamas? Moi je trouve que ce n'est pas dur", a répondu Mathieu Bihet, en précisant qu'il faut "libérer la Palestine du Hamas qui est un groupement terroriste".
Des élections libres
Un autre critère incontournable selon le MR est la nécessité de garantir des élections libres. "Je ne trouve pas que ce soit une condition scandaleuse", a affirmé le ministre de l'Énergie, insistant sur la nécessité de rétablir un processus démocratique.
