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Le nombre de malades de longue durée dans l'enseignement francophone a augmenté de 18% entre 2018 et 2021, selon des chiffres livrés mardi par la ministre de l'Éducation, Caroline Désir (PS).
En l'espace de ces trois années, le nombre de profs malades de longue durée est ainsi passé de 1.639 à 1.934 équivalents temps-plein (ETP), a précisé la ministre, en réponse à une question du député d'opposition André Antoine (Les Engagés), en commission du Parlement.
Les malades de longue durée représentent ainsi 1,56% du corps enseignant.
Interrogée sur le coût du remplacement des enseignants absents, la ministre a chiffré celui-ci à 245 millions d'euros pour la seule année 2021.
Outre les malades de longue durée, la FWB doit aussi pourvoir au remplacement des enseignants qui accèdent au mécanisme de retraite anticipée, connu dans le milieu sous l'acronyme de DPPR.
Selon la ministre, le coût de ce mécanisme pour la FWB va croissant. En 2022, il pesait quelque 63 millions d'euros, en progression de 16 millions d'euros en un an à peine.
Pour 2023, le coût des DPPR devrait même atteindre les 80 millions.
Une évaluation du mécanisme est en cours au sein du gouvernement, a conclu la ministre Désir.
