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Le ministre-président flamand, Jan Jambon, a défendu dimanche l'accord sur la réduction des émissions d''azote trouvé vendredi - au forceps - par son gouvernement, assurant qu'il offre des perspectives pour le secteur agricole en Flandre.
Invité de l'émission Ter Zake de la VRT, il a rappelé que cet accord avait un prix: 3,6 milliards d'euros. Ce montant servira notamment à alimenter un fonds de compensation, destiné à soutenir les deux tiers des investissements consentis par les jeunes agriculteurs flamands.
L'équipe de M. Jambon (N-VA), qui s'appuie sur une coalition avec l'Open Vld et le CD&V, a trouvé vendredi, après des semaines de négociations dans un climat de crise, un accord sur une réduction de 50% des émissions d'azote d'ici à 2030, une mesure qui touche notamment les grosses exploitations agricoles.
"Il n'y a pas de blessures au sein de l'équipe", a assuré le ministre-président sur le plateau de la VRT en dépit des tensions qui ont opposé la N-VA et l'Open Vld au CD&V, relais dans ce dossier du puissant syndicat agricole Boerenbond.
"Bien sûr, j'aurais préféré que l'affaire soit réglée plus rapidement. Mais si vous concluez ensuite un accord, une grande partie du processus (de décision) est oubliée. Je ne suis pas un homme vindicatif", a affirmé M. Jambon.
Il a insisté sur les mesures de soutien contenues dans l'accord pour un montant de 3,6 milliards d'euros, destinés à indemniser les agriculteurs qui décident de fusionner volontairement. "Pour les jeunes agriculteurs jusqu'à 45 ans, les deux tiers des investissements seront payés par le contribuable. Pour les agriculteurs plus âgés, c'est la moitié", a expliqué le chef du gouvernement flamand.
"Mais malgré tout ce qui a été dit et fait (durant la crise), nous avons pu trouver un accord et initier l'atterrissage final. C'est le résultat qui compte", a ajouté M. Jambon.