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Subside de 11,5 millions d’euros accordé à Pairi Daiza : Elio Di Rupo appelle à « soutenir ceux qui font vivre la cohésion sociale »

Par RTL info
Elio Di Rupo défend le subside de 11,5 millions d’euros accordé au futur parc aquatique de Pairi Daiza, en rupture avec une partie de son parti. Pour l’ancien ministre-président wallon, ce soutien relève d’une vision stratégique visant à stimuler l’emploi, l’innovation et la visibilité internationale de la Wallonie, plutôt que d’un « cadeau » injustifié.

La polémique autour du subside de 11,5 millions d’euros accordé au futur parc aquatique de Pairi Daiza continue d’agiter le paysage politique wallon. Alors que plusieurs élus socialistes dénoncent un « cadeau » injustifié, Elio Di Rupo a surpris en adoptant une position diamétralement opposée. Dans un long message publié sur Facebook, l’ancien ministre-président wallon a tenu à apporter son soutien au projet et à son fondateur, Éric Domb, estimant que « faire émerger en Wallonie des projets capables de rayonner bien au-delà de nos frontières n’a rien d’évident ».

Pour Elio Di Rupo, Pairi Daiza est devenu « l’un des parcs les plus reconnus d’Europe », un moteur de visibilité internationale pour la région et un générateur d’emplois à grande échelle. Il rappelle que la Wallonie a besoin « de femmes et d’hommes qui entreprennent, innovent et prennent des risques », et considère dès lors que soutenir un projet d’une telle ampleur relève d’une vision stratégique plutôt que d’une faveur. « Lorsqu’un projet apporte de l’activité, de l’espoir et de la fierté à notre région, il mérite d’être accompagné », écrit-il.

Il apporte toutefois un peu de nuance

Dans son post, l’ancien Premier ministre nuance également la place de l’argent public dans l’opération. Selon lui, l’intervention publique « ne représente souvent qu’une part limitée d’un investissement global considérable », la majeure partie reposant sur l’entrepreneur et ses équipes. Il ajoute qu’« investir dans l’avenir de la Wallonie, c’est aussi soutenir celles et ceux qui, sur le terrain, font vivre la cohésion sociale », élargissant ainsi le débat à l’ensemble des acteurs qui participent au développement régional. Cette mise au point marque un net contraste avec les critiques émanant de certains membres de son propre parti, qui jugent le subside excessif dans un contexte de restrictions budgétaires.

Enfin, Elio Di Rupo élargit le débat en appelant à soutenir « tous les créateurs d’emplois, sans distinction », qu’ils soient issus du secteur privé, public ou associatif. Une manière de défendre une vision transversale du développement wallon et de désamorcer une opposition stérile entre modèles économiques. « C’est ainsi que nous construirons une Wallonie plus forte, plus solidaire et plus prospère », conclut-il, assumant pleinement une position qui tranche avec la ligne défendue par une partie du PS dans ce dossier.

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