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« Ces quatre partis m’ont demandé d’assurer une mission de facilitateur pour relancer la dynamique et redonner aux Bruxellois un projet auxquels ils ont droit », a-t-il précisé.
« De nombreuses initiatives ont eu lieu au cours des 14 derniers mois pour tenter de former un gouvernement à Bruxelles. Juste avant les vacances parlementaires, des propositions créatives ont encore été avancées. Force est cependant de reconnaître que, quelles qu’en soient les raisons, ces différentes démarches n’ont pas pu aboutir jusqu’à présent. Or l’urgence est là », a rappelé M. Verougstraete.
Le PTB invité, pas le Vlaams Belang
Sur le terrain, des bilatérales « assez courtes » seront menées les 18, 19 et 20 août « avec l’ensemble des partis démocratiques ». Seul le Vlaams Belang en sera exclu, a encore expliqué le président des Engagés. « L’idée, c’est d’ensuite passer la main à un formateur pour aboutir à la formation d’un exécutif pour le 15 septembre », a-t-il ajouté.
L’objectif est de rassembler « un maximum de partis prêts à discuter ensemble d’un projet positif, en tenant compte de l’esprit dynamique des forces vives de Bruxelles ». Une note-cadre équilibrée sera tirée de ces rencontres, qui permettront aussi d’identifier « ceux qui sont prêts à démarrer des négociations sur cette base ».
« L’objectif est de renverser l’ordre des priorités en définissant, avant tout, un projet ambitieux autour duquel il sera possible de rassembler une majorité suffisante », a poursuivi le facilitateur.
Ce dernier devra tenter de rapprocher les positions pour concrétiser la coalition annoncée, qui prévoit notamment un poste de Ministre-Président pour le MR et une répartition inchangée des portefeuilles côté néerlandophone et francophone.
Et si ça ne marche toujours pas ?
Si, dans un premier temps, il n’est pas possible de rassembler cette double majorité, les quatre partis se disent néanmoins prêts à poursuivre le travail de fond. Des contacts seront en outre maintenus avec les partis qui ne sont pas autour de la table afin de maximiser les chances d’obtenir le point d’équilibre permettant de dégager ces majorités.
Les partis assis à la table de négociation définiront, pour leur part, à quel moment la main devrait être reprise par un formateur, à charge pour lui d’installer un gouvernement avant la rentrée parlementaire bruxelloise, le 15 septembre.
« Il ne s’agit plus de tester des majorités, mais de construire une dynamique positive. La fin de l’été sera décisive. L’automne doit marquer un nouveau départ pour sortir Bruxelles de l’inaction et remettre la Région au service de ses habitants », a conclu Yvan Verougstraete.



















