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13.000 fidèles rassemblés à Bruxelles pour le show du pasteur de Donald Trump… qui reconnaît : « Il y a beaucoup à faire » avec lui

Par RTL info avec Chantal Monet, Amélie Bailly et Pascal Noriega 
Samedi soir, l’ING Arena de Bruxelles, plus connue sous le nom de Palais 12, s’est transformée en temple évangélique. 13.000 personnes ont participé au Festival de l’Espoir, mené par Franklin Graham, un prédicateur américain fervent soutien de Donald Trump. Entre prières, chants et déclarations radicales, derrière son message de salut se cache une vision très politique.

Avec une mise en scène impressionnante, entre chants et prières, l’ING Arena a vibré pour Jésus, « et il revient bientôt », assure une spectatrice dans la salle. « Plus le monde va aller mal, plus il approche, c’est écrit dans la Bible. » Un couple présent montrait la différence de perception possible dans la salle. Pour Madame, « même quand on fait à manger, même quand on va faire ses courses, Jésus est en nous et le Saint-Esprit est en nous, donc on est constamment en connexion avec lui ». Pour Monsieur, pour cela, « il faut avoir la foi bien sûr. Je ne suis pas comme mon épouse, mais je suis quand même le mouvement. »

Donald Trump « écoute »

Tous sont évangéliques, des protestants issus de 620 églises en Belgique, même si certaines ont boycotté l’événement, prenant leur distance avec le controversé pasteur Graham. C’est la star de la soirée, celui qu’ils étaient tous venus écouter, c’est lui : Franklin Graham, surnommé « le pasteur de Donald Trump ». Il est le religieux qui le conseille spirituellement et il reconnaît lui-même qu’avec Trump, « il y a beaucoup à faire. Mais il écoute, c’est ce que j’apprécie chez lui, il écoute. Donald Trump croit, et je pense que depuis qu’il a reçu la balle dans l’oreille, il est plus conscient. »

Fils d’un ex-prédicateur star

Si cette proximité peut en déranger certains, beaucoup font preuve de détachement par rapport à cela. « C’est Donald Trump, c’est sa vie à lui », explique un jeune homme. « Pour moi, c’est quand même le fils d’un des plus grands pasteurs que le monde ait connu », préfère rappeler un autre.

Car chez les Graham, on est star de la prêche de père en fils. Comme Billy Graham avant lui, Franklin Graham sillonne le monde pour répandre la bonne parole, celle d’une interprétation de la Bible extrêmement rigide et stricte sur notamment le mariage, la sexualité et l’avortement. « Oui, je suis conservateur quand il s’agit des choses de la Bible. Je crois que la Bible est parole de Dieu », avoue-t-il.

Transe et recrutement

Hier soir, les fidèles étaient appelés à confesser leur péché et se repentir pour être sauvés. À côté de notre équipe, une femme en transe s’écroule. Réaction à côté d’elle : « Elle a certainement quelque chose qu’elle vient de recevoir de la part du Seigneur. C’est la foi qu’on a. »

Enfin, ces évènements à travers le monde sont aussi des moyens de recruter de nouveau fidèles. Des églises y font leur publicité directement auprès des spectateurs : « Il y a des personnes qui prendront contact avec eux après, et ils choisiront l’église où ils veulent aller. »

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