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Au 1er janvier 2025, la Belgique comptait 11 820 000 habitants. Parmi eux, 64 % sont d’origine belge.
« Mes origines ? Mon arrière-grand-mère venait de la région de Binche, mais elle vivait ici, à Écaussines. Donc, en fait, je suis quatrième génération ici à Écaussines », explique une habitante « Mais pour moi, je suis de partout. C’est ma tête, elle est d’ailleurs », ajoute-t-elle avec un sourire aux lèvres.
Et les 36 % restants ? Ce sont soit des Belges ayant des racines étrangères, soit tout simplement des étrangers. « Je suis belge, car mon père l’était, mais ma mère était polonaise. Ce n’était pas une immigration, c’était un mariage d’amour », raconte Daniel. Mais attention, la nationalité ne dit pas tout : on peut être belge, né ici, avec un ou deux parents étrangers. Et on peut aussi être belge sans être né ici, en ayant obtenu la nationalité.
Des tests ADN de plus en plus populaires
« Mon grand-père avait fait des recherches. Mon nom de famille veut dire ‘pierre’ ou ‘carrelage’. Ça vient peut-être du Moyen-Orient, il y a des Balato en Amérique latine. Ce serait un nom exporté par les Maures en Espagne, puis par les Espagnols en Belgique. Vous imaginez le chemin… » , explique Nathalie.
Les tests ADN, de plus en plus populaires, permettent aussi de remonter le fil de ses origines. Un collègue a découvert à 35 ans que son grand-père était tunisien. Depuis, il se sent d’origine tunisienne.
Et puis, il y a Genghis Khan : « Il a eu 200 femmes. S’il les a toutes mises enceintes, statistiquement, une personne sur 200 dans le monde serait son descendant ».
Une recherche datant de 2003 qui a démontré qu’environ 16 millions d’hommes dans le monde pourraient être des parents de Genghis Khan, décédé en 1227.
















