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Grâce aux réseaux sociaux, les jeunes se remettent au crochet. Ils dépoussièrent cette activité en vogue dans les années 70. Les ateliers et les cours à distance se multiplient.
Le crochet est une véritable tendance, qui séduit les plus jeunes. Près de 60 millions de publications sont décomptées sur Instagram. « Dans l’épisode d’aujourd’hui, je vais te parler de ce bandeau », s’enthousiasme l’influenceuse Catherinelabobine. « Là, le soleil repeint le bout de son nez, donc on part sur des projets un peu plus fous. »
Les cours à distance et les ateliers se multiplient dans le pays, et notamment à Namur. « On vend pas mal de choses dans les magasins et puis après, les gens ont envie d’essayer », constate l’une des participantes. « Donc oui, en effet, je pense qu’il y a une tendance crochet qui s’installe. » « C’est d’ailleurs moi comme ça que j’ai repéré la montée de la tendance crochet, en voyant une de mes jeunes cousines de 18 ans se faire des gilets crochetés absolument incroyables », ajoute une autre participante.
« Il faut être patient »
Devant la télévision, en écoutant de la musique sur la plage, les passionnés crochètent partout. « Il faut être patient et il faut être persévérant », conseille Emilie César, organisatrice d’ateliers à Namur. « Une fois qu’on a une bonne prise en main, on se rend compte vite de ce qu’on peut faire avec le crochet. Et donc là, nos idées se multiplient et c’est génial. »
Créer soi-même, c’est bien l’objectif recherché. Lise Rose tient une mercerie à Jette et l’a principalement des clientes âgées de 15 ans. « Il y a tellement d’intelligence artificielle… Le monde est devenu, pour les jeunes, un monde tellement virtuel que je pense qu’ils ont besoin de retourner aux travaux manuels », estime la gérante. « De savoir transformer un fil en quelque chose en trois dimensions, c’est un peu magique. »
La tendance, qui s’est fortement développée durant la crise Covid, ne cesse désormais plus de prendre de l’ampleur.


















