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Conflit israélo-palestinien: les Belges se ruent sur le mazout de chauffage

Le conflit en Israël a déjà fait sursauter les marchés internationaux avec l'augmentation, notamment, des prix du pétrole ces derniers jours. Conséquence : beaucoup de Belges prennent les devants et par crainte que les prix montent encore davantage, ils passent commande pour remplir leur cuve de mazout. 

Olivier enchaîne ses livraisons de mazout de chauffage à Neupré, en province de Liège. Depuis lundi, les commandes ont triplé. Ses clients craignent une hausse des prix dans les prochains jours, liée au conflit israélo-palestinien. 

"En général, quand il y a des problèmes au Moyen-Orient, le prix du mazout s’enflamme", estime l’un de ses clients. "Ça pourrait déclencher à mon avis aussi un embrasement total dans la région et donc également un impact sur le mazout", lance une autre cliente.

Les prix n’ont pas encore augmenté d’une manière significative

Le compteur des litres et des montants défile. Le prix du mazout vient de connaître une baisse de 15 % ces deux dernières semaines et est fixé à un peu plus d’un euro/le litre. Résultat, le livreur alimente 25 à 30 habitations par jour, au lieu d’une dizaine habituellement. Il effectue, en moyenne, une livraison toutes les quinze minutes. 

"Les prix n’ont pas encore augmenté d’une manière significative. Mais, l’actualité est ce qu’elle est. Et les gens de toute façon commencent à paniquer", explique Olivier Sylvestre, chauffeur-livreur de mazout.

Même constat pour Geoffrey qui livre deux fois plus de clients que la semaine dernière. "C’est un petit peu comme quand la guerre en Ukraine a démarré, c’était un peu un gros stress, au niveau des commandes", pointe Geoffrey Lieckens, chauffeur-livreur de mazout. 

Les gens veulent vraiment avoir leur provision de mazout

Les températures plutôt douces prolongées jusqu’en octobre avaient pourtant ralenti le carnet de commandes. "Actuellement, il fait beau mais on est au mois d’octobre, les températures dans les quinze jours on voit que cela va tout doucement diminuer. Tout cela fait que les gens veulent vraiment avoir leur provision de mazout", précise Hugo Prévot, le responsable d’une société de livraison de mazout. 

Il y a un an, jour pour jour, le prix du mazout atteignait 1 euro 50, un record.

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