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Pendant dix jours, des hackers éthiques (qui mettent leurs compétences informatiques au service du gouvernement) composés d’étudiants et de professionnels, ont été mobilisés pour une mission de la plus haute importance : déceler les failles présentes sur les sites officiels belges, y compris celui du ministère de la Défense. Cette initiative, lancée par le Centre pour la Cybersécurité de Belgique (CCB), a permis d’identifier une centaine de failles.
Marine, une jeune experte en cybersécurité de 23 ans, a participé activement à cet exercice. « C’est impossible de complètement sécuriser, mais on fait de notre mieux pour le faire au maximum », affirme-t-elle. L’objectif de cette opération était de détecter les failles avant qu’elles ne puissent être exploitées.
Parmi les sites examinés figuraient ceux de l’Agence fédérale des médicaments, de la police fédérale et locale, et bien sûr celui de la Défense. « On aime bien participer à ce genre d’événement pour être sûr qu’il n’y ait pas de trous dans la raquette », déclare un représentant de la Défense. Les résultats détaillés concernant la nature des failles ou leur nombre spécifique restent toutefois confidentiels, afin de ne pas compromettre la sécurité des systèmes.
Dès qu’une faille est identifiée par les hackers éthiques, les gestionnaires des sites concernés en sont aussitôt informés. Ce mécanisme préventif leur offre l’opportunité de rectifier les vulnérabilités avant qu’elles ne soient exploitées par des cybercriminels. Une faille critique peut, par exemple, permettre à un attaquant d’accéder à des données hautement sensibles.
Dans un contexte où les cyberattaques se multiplient et où les méthodes des pirates informatiques deviennent de plus en plus sophistiquées, les tests réguliers des systèmes par des experts aguerris restent essentiels.
