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D'importantes pénuries persistent dans certains secteurs: les entreprises belges se tournent de plus en plus vers la main-d'oeuvre étrangère

L'an dernier, 15,8% des personnes actives sur le marché de l'emploi n'avaient pas la nationalité belge, un record selon le spécialiste des ressources humaines Acerta, qui publie lundi les conclusions d'un rapport sur le sujet. Ces travailleurs et travailleuses sont principalement originaires du Maroc, de la France et des Pays-Bas.

Alors que persistent d'importantes pénuries dans certains secteurs, les entreprises qui ne trouvent pas de profils adéquats se tournent de plus en plus vers la main-d'oeuvre étrangère pour répondre à leurs besoins. Cette hausse est constante depuis cinq ans. En 2021, le taux de travailleurs et travailleuses issues d'un autre pays était ainsi de 14,8% ; en 2017, la proportion de non-Belges atteignait 12,6%.  

Après les Belges (84,2%), le Maroc (9%) constitue le plus grand pourvoyeur de main-d'oeuvre sur notre marché de l'emploi. Les Français (8,2%) arborent la deuxième nationalité la mieux représentée sur ce marché, suivis des Néerlandais (7,3%). La Roumanie (7%) et la Pologne (5,6%) complètent le top 5.  

Les deux nationalités ayant enregistré la hausse la plus importante sont les Ukrainiens (+97,7% par rapport à 2021) et les Afghans (+13,9%). L'an dernier, ils représentaient ainsi respectivement 1,3% et 1,7% des travailleurs et travailleuses en Belgique.   La plupart des étrangers sont actifs dans les secteurs du transport et de la logistique (qui comptent 25,7% de non-Belges) et de l'alimentation (21,1%). L'horeca (18,8%) et la construction (17,8%) aussi emploient de nombreuses personnes originaires d'ailleurs. Parmi les secteurs qui font nettement moins appel à cette main-d'oeuvre que la moyenne (15,8%), on retrouve le non marchand (11,6%) ainsi que le secteur chimique et pharmaceutique (8,5%).   Outre l'objectif de combler des postes vacants, "les recherches ont montré à maintes reprises que la diversité était bénéfique à l'ambiance et à la créativité sur le lieu de travail", conclut Acerta.

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1 commentaire

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  • Les Wallons ne veulent plus travailler ? Le problème est structurel : Trop de facilités pour ceux qui ne travaillent pas volontairement, trop d'impôts sur le travail, démission des parents au niveau éducatif, idem pour les enseignants. Résultat : une génération de glandeurs.

    roger rabbit
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