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C’est une affaire judiciaire qui a marqué à jamais la Belgique : la disparition de Julie et Mélissa il y a tout juste 30 ans. Et si de nombreuses réponses ont été trouvées, quelques zones d’ombre persistent encore.
Il y a tout pile 30 ans, notre pays plongeait dans l’un des épisodes les plus sombres de son histoire : la disparition de Julie et Mélissa. Et, outre l’émotion provoquée par ce drame, ce sont également toutes les institutions du pays qui ont été chamboulées.
Trente ans après, de nombreuses réponses ont été trouvées quant aux circonstances de ce drame. Cependant, des zones d’ombre existent encore, comme l’explique notre spécialiste, Dominique Dumoulin, sur le plateau du RTL Info 19h.
« Dutroux a reconnu les enlèvements d’Anne, Eefje, Sabine et Laetitia. Par contre, il a toujours nié ceux de Julie et Mélissa. Il affirme qu’il a trouvé les petites filles chez lui lorsqu’il est rentré, le 24 juin 1995. Peut-être dit-il vrai, on ne saura jamais qui a véritablement enlevé Julie et Mélissa. De la même manière, on ignore quand elles sont mortes. À partir de décembre 1995, Dutroux est en prison. Michelle Martin affirme qu’elle les a nourries une seule fois. Et Dutroux dit qu’il les a découvertes mourantes en mars 1996. Est-ce qu’il dit la vérité ? On en a beaucoup parlé au procès sans avoir de réponse définitive. Et puis il reste les traces d’ADN inconnues dans la cache, notamment une trace mêlée à celle de Julie. La maison de Martinelle a été détruite, mais pas les caves. Histoire de peut-être répondre un jour à cette question : à qui appartient cet ADN ? »


















