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Les peluches interactives feront partie du top des ventes. Comptez une centaine d’euros pour celle du personnage Stitch de Disney. Les licences font fureur comme Stitch ou Dragon. Les séries et les films ne sont plus seuls à faire l’actualité du jouet. Le jeu vidéo a clairement fait son entrée dans les produits dérivés.
« C’est très familial et très sentimental puisque les parents eux-mêmes jouaient déjà à ces jeux-là, explique Grégory Mirgaux, responsable d’un magasin de jeux et jouets. Ça permet aussi le partage avec leurs propres enfants. Ça touche vraiment et ça remémore des souvenirs, ça crée beaucoup de liens ».
C’est le grand retour des petites voitures. À partir de 3 euros, une centaine pour le circuit. De quoi faire le plein de nostalgie sans écran. « Il y a une grosse demande autour de ces petites voitures, constate Julie Bauduin, responsable marketing King jouet Belux. Le petit modèle des grandes voitures qu’on admire ou qu’on a vu dans un film ou dans une série. On construit, on collabore, on joue ensemble. On échange aussi parfois, on collectionne ».
Un standard : les jeux de construction dans les petits souliers ou sous le sapin. Lydie Lefèvre, responsable clientèle chez Lego, nous présente une gamme des jouets dits « Mix&Match », qui comportent 3 éléments modulaires que les enfants peuvent combiner.
Pour les fêtes, le Belge dépensera 21 euros par jouet. Le marché repart à la hausse, plus 9 % des ventes. « Personne n’avait réellement anticipé une croissance aussi forte. Plus 9 %, c’est pratiquement du jamais vu, analyse Nicolas Pons, expert marché jeux et jouets Circana. Cette croissance est formidable parce qu’on la retrouve sur tout un tas de catégories et de fabricants de jouets qui bénéficient de l’engouement ».
Un engouement que l’on doit aussi aux « kidultes », comme Sébastien, passionné par les briquettes, qui l’espère bien se voir offrir aux fêtes : « On est toujours des grands enfants. J’aime bien, c’est un passe-temps et quand je montre à des amis tout ça, c’est un beau travail, il faut avoir de la patience ».
Les collections seront aussi à la fête cette année. Figurines ou maquettes de héros, de plus en plus créées en Asie. « La culture pop marche beaucoup, observe Frédéric Brichard, vendeur spécialisé. Tout ce qui vient du Japon, tous les animés, les mangas qui sortent, tous les produits dérivés pour adultes ».
Plus traditionnel, les jeux de société. 15 % des ventes de fin d’année dans cette enseigne, pour partager entre générations. « On offre les jeux auxquels on a joué quand on était petit, autant les grands-parents que les parents, c’est très marrant, raconte Julie Bauduin. C’est aussi l’occasion de déconnecter, de faire autre chose, de passer un moment convivial. Forcément, c’est un rayon qui performe énormément pour les fêtes ».
Des cadeaux moins tournés vers les écrans, une tendance globale pour cette année.
