Accueil Actu Monde Europe

« Mon mari est dangereux, aidez-moi » : une femme séquestrée par son mari meurtrier sauvée grâce à un mot jeté par la fenêtre

Par RTL info avec RTL Allemagne
À Essen, dans l’ouest de l’Allemagne, une femme qui était séquestrée par son mari dans leur appartement est parvenue à jeter un mot par la fenêtre. Des voisins l’ont découvert et ont appelé la police… qui s’est retrouvée face à une affaire de meurtre.

« Mon mari est dangereux ! S’il vous plaît aidez-moi !!! » Voilà ce que la victime a écrit sur une feuille de papier glissée dans une pochette transparente et jetée par la fenêtre de son appartement.

C’est Nils, un voisin, qui a trouvé le mot. L’immeuble est situé dans un beau quartier d’Essen. « L’ambiance dans l’immeuble est généralement très bonne. Les gens se connaissent et s’entraident », explique Nils. C’est pourquoi il pense d’abord à une mauvaise blague. Mais « il était devant notre porte. J’en ai parlé avec ma copine. Finalement, on a décidé de ne pas aller sonner nous-mêmes, mais d’appeler la police tout de suite », explique-t-il.

À l’intérieur de l’immeuble, les policiers ne tardent pas à interpeller le suspect. « Il a menacé les policiers avec un couteau de cuisine. Les agents ont réussi à le calmer et il a rangé le couteau », explique Matthias Werk, le porte-parole de la police d’Essen.

Dans l’appartement de l’homme, la police rencontre sa compagne. C’est elle qui a écrit le mot, lançant ainsi un appel à l’aide. « Cette femme de 51 ans était manifestement retenue contre son gré dans l’appartement depuis longtemps et n’était plus autorisée à partir. »

L’homme avait déjà tué son propre père

L‘idée de demander de l’aide par le biais d’un mot lui a peut-être sauvé la vie. « Les gens sont capables d’exploits extraordinaires dans des situations comme celle-ci. C’est tout simplement l’instinct de survie », comment le criminologue Manuel Heinemann.

Elle savait probablement ce qui s’était passé avant même que les policiers ne le découvrent via des aveux. « Alors que nos collègues interrogeaient la femme et l’homme, le suspect, âgé de 52 ans, a spontanément avoué avoir également tué son père », explique encore Matthias Werk.

Les raisons qui auraient poussé cet homme à tuer son père restent floues. Le suspect est désormais en garde à vue et l’enquête a été confiée à la brigade criminelle.

Pour Nils, c’est la stupeur. « On était un peu déconcertés. Franchement, je ne m’y attendais pas. Mais on ne voit que les apparences. On est juste contents que notre voisine aille mieux et qu’elle soit bientôt, ou peut-être déjà, en sécurité. »

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus