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Certaines chaînes de magasins bradent les produits de fête le 25 et le 26 décembre, histoire de récupérer un peu de chiffre d'affaires et d'éviter le gaspillage. Mais ce n'est pas le cas de tous les magasins.
Avec la crise et le pouvoir d’achat en berne, le magasin Match de Wépion a par exemple appris au fil du temps à commander les justes quantités, pour éviter le gaspillage et les invendus. Il encourage également les clients à commander, pour éviter de se retrouver avec du stock en surplus.
Ici, la direction préfère se séparer des invendus en les donnant à des associations caritatives. C’est une petite perte en chiffre d’affaires, mais elle compense le travail supplémentaire de réétiqueter les produits avec les réductions.
Dès le lendemain de Noël, des associations se succéderont chaque jour pour venir récupérer de la marchandise invendue. Cette année, il y aura de la pâtisserie et quelques produits de boucherie (comme du boudin par exemple). Dès ce 26 décembre, ce sera une institution qui s’occupe d’enfants placés par le juge.
Ce magasin est ouvert tous les jours de l’année. Le jour de Noël, les équipes sont composées des employés qui se sont désignés sur base volontaire. Ils reçoivent pour la cause une prime supplémentaire. Les clients (souvent des habitués) leur amènent également des petits cadeaux (pralines ou bouteilles)
Séverine Jakubowicz est gérante du magasin Match de Wépion. Elle explique ce que le magasin fait des invendus. "Les stocks sont relativement justes. Beaucoup de choses sont produites sur place donc il y a peu de pertes. On produit en fonction des ventes. Il y a donc peu de pertes. Nous préférons donner nos invendus à des associations, qui viennent chaque jour, toute la semaine, récolter ce qui ne peut plus être vendu. Il y aura certainement de la pâtisserie, car j'ai vu dans les rayons qu'il y en a un petit peu trop. Il y aura des bûches de Noël, des bouchées apéritives, de la charcuterie,... Cela dépend un peu des dates. Je ne sais pas vous dire de tête. C'est un choix depuis des années."
Brader les produits de fête le jour et lendemain de Noël pour les magasins, ce n'est pas toujours une bonne idée. Séverine Jakubowicz explique pourquoi. "Il faut s'amuser à coller des étiquettes sur chaque produit. Je pense que d'autres enseignes le font. Et nous avons décidé comme d'autres enseignes de contribuer à apporter notre pierre à l'édifice en aidant des associations qui en ont grandement besoin. Cela permettrait de récupérer une partie du prix d'achat, mais ça demande une charge de travail. Et nous ne sommes pas en surplus de personnel pour gérer ça. On a décidé depuis très longtemps de le faire comme ça", conclut-elle.