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« Il faut étudier, sinon, t’auras plus ton GSM ! » : les parents encouragent avec humour leurs enfants avant le CEB

Par RTL info avec Michael Menten et David Muller
Chaque année, avant les vacances scolaires, les élèves de 6ème primaire en Fédération Wallonie-Bruxelles passent par un rite de passage incontournable : le CEB, ou certificat d’études de base. Cette épreuve décisive pour leur avenir scolaire débute ce vendredi et concernera pas moins de 60 000 enfants.

Au cœur des foyers, la tension monte. « Comme toute maman, je pense que je me tracasse, confie une mère dont le fils s’apprête à passer l’épreuve du CEB. Même si on sait qu’à l’école, normalement, ils ont les bases pour le réussir, on a toujours un petit stress lors de cette période. » Son fils, quant à lui, ressent également cette pression familiale : « [Ma mère me met la pression], oui, beaucoup. Elle me dit : Il faut étudier, sinon, t’auras plus ton GSM ! », plaisante-t-il.

Trop de pression risque de lui faire perdre ses moyens
Michaël Simon, pédopsychiatre

Malgré un taux de réussite atteignant 87 % l’année dernière, le CEB reste une source de préoccupation tant pour les enfants que pour leurs parents. « On a envie qu’ils révisent et qu’ils réussissent bien, explique une autre maman. C’est quand même leur avenir qui est en jeu ». Pourtant, les experts insistent sur l’importance de ne pas surcharger les élèves. « Trop de pression risque de lui faire perdre ses moyens, » déclare le docteur Michaël Simon, spécialiste en pédopsychiatrie.

La clé : arriver serein

Aujourd’hui encore, certains enseignants mettent en place des astuces et des conseils précieux pour préparer au mieux leurs élèves. « Surtout, très bien lire les questions parce que parfois, ils mettent des petits pièges comme ça. Moi, en tout cas, je m’exerce et du coup, ça va bien », rapporte un élève. Les maîtres-mots pour une préparation efficace restent la bonne compréhension des consignes et une bonne hygiène de vie. « Souvent, on conseille qu’il s’aère bien et qu’il dorme bien, qu’il déjeune bien et puis c’est parti, » ajoute Perrine Pignon, institutrice à l’école fondamentale du Sartay e province de Liège.

Pour beaucoup, la gestion du stress est un angle clé. « C’est intéressant que le parent puisse mentionner à son enfant que c’est un examen important, qu’il doit pouvoir faire de son mieux, estime le docteur Simon qui rappelle néanmoins qu’il ne faut pas exagérer. Une approche bienveillante et sans excès de pression peut ainsi faire la différence dans l’accompagnement des enfants durant cette étape importante de leur scolarité.

Prêts ou non, ce vendredi, ces 60 000 élèves s’assoiront devant leur première feuille d’examen. Un coup d’envoi pour le CEB qui permettra à chacun de montrer ses compétences acquises au cours de ces années de primaire.

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