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Un milligramme d’Ozempic par semaine, c’est la dose maximale prescrite. Mais il arrive que certains patients dépassent cette quantité de manière involontaire ou non. « On trouve des cas de surdosage volontaire lié à une volonté de maigrir », explique Sarah Assaf, pharmacienne au Centre Antipoisons. « Il faut rappeler que ce n’est pas en surdosant qu’on va maigrir plus vite. On a aussi des cas involontaires plutôt liés à des cas où la manipulation de la seringue est mal comprise par les gens. »
Le Centre Antipoisons constate une difficulté de compréhension des consignes d’utilisation de ces médicaments coupe-faims. Pour éviter l’overdose, mieux vaut se renseigner correctement. « Ils vont injecter parfois quatre fois la dose », poursuit la pharmacienne. « Dans un stylo, il y a 4 doses et il arrive qu’ils injectent les 4 doses en une fois. »
Des effets secondaires
Jean-Paul Thissen, endocrinologue et nutritionniste aux Cliniques universitaires Saint-Luc, revient sur les bonnes pratiques. « Il doit il faut s’injecter en sous-cutanée une fois par semaine », dit-il. « C’est clair qu’il faut apprendre la technique d’injection. La plupart des médecins l’expliquent aux patients, sinon le pharmacien peut le faire clairement. »
En cas de surdosage, les effets secondaires sont multiples :
- Constipation
- Douleurs abdominales
- Brûlures d’estomac
- Vomissements.
Attention à d’autres médicaments
Si l’Ozempic ne présente aucun risque d’hypoglycémie, les médecins attirent l’attention sur certains médicaments vendus en ligne. « On sait que certains produits commercialisés sur internet ne contiennent pas le principe actif mais de l’insuline », prévient Jan-Paul Thissen. « S’il y a injection d’insuline, le risque d’hypoglycémie et de coma est majeur. »
Les médicaments coupe-faims comme l’Ozempic agissent de manière intelligente en tenant compte du taux d’insuline déjà présent dans le sang.

















