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Ce "mois sans sanction" est une initiative des quatre syndicats de police VSOA, NSPV, ACV et ACOD. Ils se sentent écrasés par le gouvernement Vivaldi. Les syndicats demandent à leurs agents de répondre "de manière non répressive" aux infractions au code de la route et au stationnement à partir de mercredi, écrivent dans leur édition de lundi les quotidiens Het Laatste Nieuws et Sudinfo.
"C'est un mois sans verbalisation sauf danger grave et immédiat. Le policier va faire œuvre de pédagogie, il fera des remarques verbales sans faire entrer d'argent dans les caisses de l'Etat", a indiqué Fabrice Discry, délégue SNPS.
Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de PV
Les syndicats de police veulent protester contre le gouvernement fédéral pour deux raisons principalement : la fin de carrière douce pour les policiers qui prennent leur retraite à 58 ans s'éteint à partir de 2023 et l'annulation de l'augmentation salariale convenue pour la police. "On a un problème puisque le gouvernement a refusé ce qui avait été signé par le représentant de Mme Verlinden, c'est-à-dire une pension préalable qui était prévue, et notre revalorisation salariale qui n'a plus été effectuée depuis 20 ans", affirme Xavier Simons, délégue SLFP.
Il n'y aura donc aucune amende de stationnement ou de circulation durant un mois, du 15 décembre au 15 janvier. Il faut également s'attendre à moins de contrôles BOB contre l'alcoolémie au volant, mais pas leur suppression totale. "Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de PV puisque quand il y aura des situations graves, comme la période l'alcoolémie et des conduites dangereuses", précie Eddy Quaino, délégué CGSP.



















