L’écart de taux d’emploi entre personnes nées en Belgique et migrants au plus bas

La différence entre le taux d’emploi des personnes nées en Belgique et celui des personnes ayant immigré s’est rapidement réduite ces dernières années. Bien que la proportion de travailleurs nés à l’étranger reste faible dans une perspective internationale, l’écart en matière d’emploi n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui. C’est ce qui ressort mercredi d’une analyse réalisée par De Tijd sur la base du rapport sur les migrations de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et des données de l’office de statistique Eurostat.

Au cours du premier semestre de cette année, 75,05% des personnes âgées de 20 à 64 ans nées en Belgique avaient un emploi. Les Belges de deuxième ou troisième génération issus de l’immigration et nés dans le pays sont inclus dans ces chiffres. Parmi les personnes nées à l’étranger et ayant émigré en Belgique à un âge plus avancé, le taux d’emploi s’élève à 66,05%. Pour ces deux groupes, le pourcentage de personnes actives n’a jamais été aussi élevé qu’aujourd’hui, mais la croissance est beaucoup plus marquée chez les migrants. Cette évolution fait que l’écart en matière d’emploi entre les migrants et les personnes nées en Belgique s’élève encore à 9 points de pourcentage, soit la plus petite différence jamais enregistrée.

Le taux d’emploi parmi les migrants originaires d’un État membre européen, qui s’élève à 76,2%, est même légèrement supérieur à celui des personnes nées en Belgique. En revanche, parmi les personnes qui ont vu le jour en dehors de l’Union européenne (UE) et ayant émigré en Belgique, le taux d’emploi reste inférieur à 60%, ce qui fait du Royaume le pire élève de l’UE.

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