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Les prisons ne peuvent nourrir correctement leurs détenus en raison de la surpopulation, a rapporté samedi Le Soir sur la base d’une réponse écrite de la ministre de la Justice Annelies Verlinden (CD&V) adressée au député Khalil Aouasti (PS).
« Les prisons classiques, très surpeuplées, signalent des problèmes tels que des carences alimentaires, des portions insuffisantes, des problèmes de qualité ainsi que de ponctualité dans la distribution, liés à la surpopulation. Les budgets ne sont pas adaptés à cette situation et les infrastructures des cuisines ne permettent pas toujours de répondre aux volumes nécessaires », est-il indiqué dans la réponse consultée par le quotidien avant sa publication.
Le budget des cantines pénitentiaires varie selon les types de prisons. Dans celles dites classiques, le prix journalier pour l’alimentation est d’environ 7,5 euros par détenu.
Contacté, le cabinet ministériel reste évasif. « Les moyens actuels dont dispose la justice sont insuffisants. Tout le monde le sait, le compte n’y est pas. »
« C’est une problématique engendrée par la surpopulation. Le budget est calculé sur la capacité théorique des prisons et non sur la capacité réelle », a de son côté confirmé l’administration pénitentiaire.



















