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Les autobronzants sont de plus en plus populaires, laissant de côté les bancs solaires. Ces derniers sont pointés du doigt pour les dangers qu'ils portent sur notre santé, en particulier les risques de cancer de la peau. Ces sprays, gels et sérums autobronzants ne présentent-ils vraiment aucun danger ?
En raison de la météo maussade des dernières semaines, certains instituts de beauté notent une nette augmentation des réservations pour des séances de bronzage. Avoir un teint halé, un plus qui permet "de se sentir un peu mieux, surtout quand on est en Belgique. (…) Ça joue vraiment sur l’aspect psychologique", confie Léonora, cliente d’un institut de beauté.
Mais aujourd’hui, les bancs solaires n’ont plus la cote. Sans danger pour la santé et tout aussi efficace, ce sont les sprays bronzants - spray tanning en anglais - qui sont actuellement les stars. "Nous avons constaté une augmentation de 68% de nos réservations par rapport à l’année dernière", affirme ainsi Sarah Azni, gérante d’un institut de beauté.
Cette récente réticence aux rayons UV artificiels est une bonne nouvelle selon Evelyne Hakermanne, dermatologue à Saint-Luc : "C’est dangereux pour notre santé, ça augmente le risque d’avoir un cancer de la peau (…), donc ce n’est absolument pas recommandé". Si vous souhaitez bronzer légèrement, préconisez donc les autobronzants.
Une alternative séduisante
La méthode de l’autobronzant consiste à pulvériser une lotion bronzante sur la peau. Cela peut se faire automatiquement en cabine ou manuellement avec l’aide d'une esthéticienne. La coloration dure cinq à dix jours et ne disparaît pas au lavage.
Grâce à cette technique, pas d’UV artificiel, mais attention : ça ne dispense pas de se protéger du soleil. "C’est une alternative pour être plus bronzé, mais ça ne protège absolument pas des rayons UV. Il faut donc continuer à bien mettre de la crème solaire ou de se protéger avec des vêtements", insiste Evelyne Hakermanne.