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L’enseignement principal de ce sondage est clair : les syndicats conservent une légitimité forte. 62 % des personnes interrogées estiment que ces organisations restent utiles aujourd’hui.
Mais derrière ce constat, les réponses apparaissent plus nuancées. Interrogés sur leur soutien aux actions syndicales, 52 % des sondés répondent « oui, tout à fait » ou « oui, plutôt ». En face, 47 % disent « non, plutôt pas » ou « pas du tout ».
De même, 54 % affirment faire confiance aux syndicats pour défendre les droits des travailleurs, contre 44 % qui expriment une opinion inverse.
Des méthodes qui divisent
Les critiques se font plus fortes lorsqu’il est question des moyens d’action. Plus d’un sondé sur deux (54 %) dit ne pas approuver les méthodes utilisées par les syndicats. La question de la participation à une manifestation illustre aussi cette division : 38 % des Belges interrogés affirment qu’ils n’y prendraient jamais part, tandis que 16 % se disent prêts à descendre dans la rue.
Le rapport entre syndicats et monde politique suscite également la méfiance. 58 % des répondants estiment que les organisations syndicales ne sont pas assez indépendantes des partis. En revanche, une large majorité (64 %) souhaite que les responsables politiques tiennent davantage compte de l’avis des syndicats lorsqu’ils prennent leurs décisions.
Les priorités
Interrogés sur les combats prioritaires que les syndicats devraient mener, les Belges placent en tête l’augmentation des salaires. L’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites sont également cités comme des enjeux majeurs, dans un contexte économique jugé préoccupant.
Ce sondage réalisé par un laboratoire indépendant spécialisé dans les tendances sociétales a été réalisé du 4 au 8 septembre 2025, avec un total de plus de 1.000 répondants.

















