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« La première chose à faire, c’est d’arrêter de faire des économies sur les pensions », tonne Paul Magnette, président du PS, dans Face à Buxant, ce dimanche soir. « C’est d’arrêter de faire des économies sur les soins de santé qui font exploser tous les prix. Ça, c’est la première chose ».
Interrogé sur le déficit budgétaire toujours croissant de notre pays, le socialiste estime qu’il faut revoir l’utilisation des profits des entreprises pour soutenir le pouvoir d’achat. Ainsi, est avancée l’idée de puiser 10 % des profits réalisés par les entreprises – estimés à 160 milliards d’euros l’année dernière – afin d’augmenter les salaires en moyenne de 150 euros mensuels. « Il y a de la marge pour augmenter les salaires. […] Si on prenait ne fût-ce que 10 % de ça, on pourrait augmenter les salaires en moyenne de 150 euros tous les mois, c’est déjà un premier pas. »
Au-delà du simple impact sur le pouvoir d’achat des travailleurs, une telle mesure pourrait également générer des recettes supplémentaires, estime Paul Magnette. Pour lui, ces gains profiteraient à l’État pour réduire le déficit public, nourrissant une double dynamique économique bénéfique.
Cantonné aux bancs de l’opposition, le PS n’est pas en mesure de faire passer ses idées pour le moment. Raison pour laquelle Paul Magnette affirme que son parti est volontaire pour « reprendre des responsabilités » aussitôt que les électeurs leur en donneront la possibilité.
