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Une première en Europe et une innovation médicale: un drone passager a transporté des poches de sang en Belgique

C'est une première européenne: un drone passager a transporté du matériel médical hier à Saint-Trond en Belgique. À l'avenir, ce type de transport pourrait accélérer les procédures pour sauver des vies. 

Un drone de 500 kg s'élève dans les airs... Cet appareil transporte du matériel médical. Le drone suit un itinéraire prédéfini et est piloté automatiquement par ordinateur. Son propriétaire suit le déroulement du vol à distance: "Je viens de recevoir la confirmation que le touch down a eu lieu. La première partie du vol d'une première en Europe en terme de transport médical par un drone passager a eu lieu", se réjouit Mikael Shamim, président d'une compagnie de drones médicaux. 

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La législation européenne interdit pour le moment le transport de passager dans un drone. En revanche, le transport de matériel médical est autorisé. C'est la première fois qu'on achemine des poches de sang à l'aide de ce type de véhicule et dans une zone habitée en Europe.

Une innovation qui pourrait, à terme, sauver des vies: "Pour les personnes qui ont perdu des quantités importantes de sang, leur chance de survie double si on arrive à les transfuser dans le quart d'heure qui suit l'accident. Et ce genre d'intervention peut apporter par exemple l'équipe médicale en même temps que les produits sanguins directement sur la scène de l'accident", précise Tome Najdovski, directeur de production de la Croix-Rouge de Belgique. 

Vers un réseau aérien entre plusieurs établissements hospitaliers? 

Des représentants d'hôpitaux sont présents lors de la démonstration. Ils étudient la possibilité d'un réseau aérien entre plusieurs établissements pour transporter 100 échantillons ou encore médicaments. La société qui opère ces drones assure qu'une seule personne est nécessaire pour superviser le vol automatique de plusieurs appareils. 

Ce drone peut transporter jusqu'à deux passagers, et 220 kilos au total. "Et ce qui est très impressionnant quand on monte à bord, c'est que face à nous, il n'y a aucun instrument de bord", s'étonne notre journaliste. "L'absence du pilote rend cette solution nettement moins chère qu'un hélicoptère par exemple", ajoute Mikael Shamim.

Avant de voir ces drones cargo dans le ciel européen, il faut faire évoluer la législation. Le transport de matériel médical pourrait être une réalité à partir de 2026. 

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