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Dans le hall d’Actiris, les chercheurs d’emploi pouvaient discuter directement avec des acteurs de terrain. Parmi eux se trouve Marlène. Elle écoute avec attention une infirmière qui lui explique son métier. Elle a arrêté ses études mais se sent prête désormais à entamer une nouvelle formation. « Ici il y a un formulaire pour les écoles, pour l’inscription d’infirmière, et c’est 3 ans », montre-t-elle.
Fethi, au chômage depuis 4 ans, écoute attentivement une équipe d’ambulanciers. « J’étais orienté vers tout ce qui est domaine technique et maintenant je suis intéressé par la santé », explique-t-il, ajoutant qu’il y voit une opportunité de travailler à nouveau. Sarah, elle, se renseigne sur une formation de secouriste et explique les obstacles à franchir. « Même si l’intention de se former est là, on peut avoir du mal à cause de l’accessibilité, de la durée ou des coûts de la formation », déplore-t-elle.
Un engouement plus grand qu’il y a quelques mois
En tout, plus de 700 personnes se sont inscrites pour participer à cette journée. « Cas ce qui est sûr, c’est qu’on voit qu’il y a une différence par rapport à il y a quelques mois sur la volonté des gens de se présenter à ce genre d’événement comme aujourd’hui. Généralement avec des formations courtes, évidemment, qui deviennent très intéressantes vu que le chômage va être limité à 2 ans dans les prochains mois », assure le porte-parole d’Actiris, Romain Adam. Rien qu’à Bruxelles, 42.000 personnes au chômage vont en effet perdre leurs droits au 1er janvier.
Une grande diversité de profils recherchés
Et le secteur de la santé offre beaucoup d’opportunités en raison des pénuries qu’il connaît et de la variété des profils recherchés. « Souvent, quand on pense à des métiers de soins, on pense à des infirmières ou des médecins », explique Alexandra Coppieters, de la fédération patronale des institutions de soins (Gibbis), « mais il y a bien plus que ça. On cherche des technologues, des aides logistiques, on cherche des secrétaires médicaux… »
Cette journée permet de susciter des vocations, grâce notamment à des témoignages de reconversions réussies.


















