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M. Walsh a fait cette déclaration « à titre personnel » après la publication samedi d’un rapport préliminaire du Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB) sur le crash du B-787 d’Air India survenu le mois dernier.
Ce document révèle que l’alimentation en kérosène des deux réacteurs de l’avion avait été coupée juste après son décollage d’Ahmedabad. Les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs s’étaient mis en position « arrêt » juste avant l’impact, selon le rapport préliminaire.
Cette coupure a causé une brusque perte de puissance des deux moteurs de l’avion, qui est tombé sur des bâtiments proches de l’aéroport, tuant 260 personnes.
Cette catastrophe aérienne, la plus meurtrière depuis 2014 dans le monde, a causé la mort de 241 passagers et membres d’équipage du Boeing 787, ainsi que celle de 19 autres personnes au sol. Un passager a miraculeusement survécu.
M. Walsh, ancien pilote de ligne, a dit mercredi à des journalistes qu’il comprenait la réticence des pilotes à installer des caméras vidéo dans le cockpit.
Mais « à titre personnel, parce que nous n’avons pas discuté de cela à l’IATA, je pense qu’il existe un fort argument en faveur de l’inclusion de la vidéo dans le cockpit pour aider aux enquêtes sur les accidents », a-t-il jugé.
« Il est tout à fait possible qu’un enregistrement vidéo, en plus de l’enregistrement vocal, aiderait considérablement les enquêteurs à mener cette enquête », a-t-il ajouté.
Interrogé sur le fait de savoir si l’IATA recommanderait une refonte du cockpit pour éviter toute manœuvre accidentelle, M. Walsh a répondu qu’il faudrait attendre un rapport plus fourni.
« Je pense qu’il est important de permettre aux enquêteurs spécialisés sur les accidents de mener une enquête complète et appropriée, et d’attendre qu’ils publient leur rapport avant de traiter la question à ce moment-là », a-t-il estimé.



















