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La Bourse de Paris gagne 0,74% en attendant la Fed

La Bourse de Paris gagnait du terrain mercredi à la mi-journée (+0,74%), les investisseurs se montrant plutôt optimistes avant une décision de la Réserve fédérale américaine, malgré un contexte européen qui reste complexe.

À 13H30, l'indice CAC 40 prenait 35,02 points à 4.789,10 points dans un volume d'échanges de 1,1 milliard d'euros. La veille, il avait fini en nette baisse de 0,95%.

Après avoir ouvert en légère hausse, la cote parisienne a un peu progressé.

De son côté, Wall Street se préparait également à ouvrir dans le vert. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average montait de 0,98%, celui de l'indice élargi S&P de 0,91% et celui du Nasdaq, à dominante technologique, de 0,93%.

Une nouvelle positive est venue éclaircir le ciel européen.

La coalition populiste au pouvoir à Rome et la Commission européenne se sont entendues sur le budget 2019 de l'Italie, mettant fin à plusieurs semaines de bras de fer.

L'accord prévoit notamment de nouvelles économies budgétaires, une solution qui "n'est pas idéale", selon le vice-président de l'exécutif européen, Valdis Dombrovskis, mais qui "permet d'éviter à ce stade l'ouverture d'une procédure pour déficit excessif".

"Il s'agit certes d'une bonne nouvelle à court terme, mais les marchés devraient rester méfiants vis-à-vis de l'Italie", a commenté Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

En ce qui concerne le Brexit, l'autre point noir de l'Europe, la Commission européenne a adopté une série de mesures en cas d'absence d'accord. La situation au Royaume-Uni sur la suite du processus de divorce restait confuse, alimentant la prudence des investisseurs.

Mais les acteurs de marché attendaient surtout les conclusions d'une réunion monétaire de la banque centrale américaine.

La plupart d'entre eux s'attendent à ce que l'institution relève ses taux d'intérêt une quatrième et dernière fois cette année, malgré l'immense pression du président Donald Trump et de certains milieux d'affaires.

Cette hausse devrait porter les taux dans une fourchette comprise entre 2,25% et 2,50%, un niveau qui reste historiquement bas, bien qu'il soit au plus haut depuis 12 ans.

"Outre la décision monétaire, les analystes, en mal de convictions, se concentreront sur les nouvelles projections économiques de la banque centrale pour 2019", a souligné de son côté Franklin Pichard, directeur général chez Kiplink Finance.

- Natixis à la peine -

Du côté des indicateurs, l'agenda était relativement dégarni, en dehors du rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole aux États-Unis.

En matière de valeurs, Natixis reculait de 6,51% à 4,16 euros, affecté par l'annonce d'un produit net bancaire (PNB) pénalisé au quatrième trimestre par un élément exceptionnel lié à la dégradation des marchés asiatiques.

Le secteur bancaire était bien orienté. BNP Paribas prenait 1,22% à 41,05 euros, Crédit Agricole 1,32% à 9,98 euros et Société Générale 1,35% à 29,15 euros.

Sanofi s'adjugeait 0,94% à 76,93 euros. Le groupe pharmaceutique français a annoncé qu'il allait prochainement transférer la cotation de ses titres américains du New York Stock Exchange (NYSE, bourse de New York) vers le Nasdaq Global Select Market (Nasdaq).

Plastic Omnium gagnait 1,31% à 19,37 euros, profitant de l'annonce de la finalisation de la vente de sa division historique "environnement" pour une valeur d'entreprise de 220 millions d'euros.

Plastivaloire montait de 11,88% à 8,76 euros, aidé par sa prévision de hausse de chiffre d'affaires pour l'exercice 2018/2019, malgré un bénéfice net en baisse de 6,5%, à 39,7 millions d'euros sur l'exercice 2017/2018.

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