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Le festival de rock, hip-hop et musique électronique Lollapalooza a débuté samedi à Bombay, pour la première édition en Asie de cet événement musical né aux Etats-Unis, qui a essaimé à travers la planète.
Pour ce plus grand rendez-vous musical du centre financier indien depuis la fin de la pandémie, des foules se sont pressées à l'hippodrome de Mahalaxmi.
Quelque 60.000 personnes sont attendues sur les deux jours du festival, selon les organisateurs.
"C'est le premier grand festival américain à venir en Inde, je ne pouvais pas le manquer", a déclaré à l'AFP Narayani Anand, 29 ans.
"La scène musicale live est vraiment en train de rebondir", a-t-elle ajouté. "C'est presque comme si cela signifiait la fin des jours sombres".
The Strokes, Diplo et Imagine Dragons sont les têtes d'affiche du concert inaugural.
Mais Binjal Shah, 30 ans, fait partie de ceux qui ont décidé de ne pas s'y rendre.
"Les billets étaient à des tarifs exorbitants. Je ne pouvais pas justifier une telle dépense", a-t-elle déclaré à l'AFP. "Il y a eu un battage fou avant l'annonce de la programmation. Mais celle-ci n'est vraiment pas terrible ! Mes amis qui ont acheté des billets en avance ont été vraiment déçus".
Le Lollapalooza a été lancé en 1991 à Chicago par Perry Farrell, le leader de Jane's Addiction, pendant le boom de la musique alternative aux États-Unis. Critiqué pour son mercantilisme présumé, il a fermé ses portes à la fin des années 90 mais a été relancé au début des années 2000 aux Etats-Unis.
Le festival s'est depuis étendu à l'Amérique latine, avec des versions en Argentine, au Brésil et au Chili, ainsi qu'en Europe (Suède, Allemagne, France).