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Un mystérieux tableau de James Ensor réapparaît 125 ans après sa création : il est estimé à plus de 80.000 euros

Par RTL info avec Belga
Intitulée « Débris », cette œuvre méconnue du maître ostendais représente sa mère à l’âge de 65 ans. Elle sera mise aux enchères à Bruxelles à partir de 80.000 euros.

Un tableau inédit de James Ensor, daté de 1900, a récemment refait surface après plus d’un siècle hors du regard du public. Cette œuvre, baptisée Débris, représente la mère du peintre, Marie Louise Cathérine Haegheman, alors âgée de 65 ans. La maison bruxelloise Arenberg Auctions, qui a confirmé l’information samedi, proposera cette pièce rare aux enchères entre le 12 et le 14 juin.

Une œuvre restée dans la même famille

Le tableau a été authentifié par le Ensor Advisory Committee. Selon les experts, il serait resté depuis 125 ans dans la même famille, celle d’Anna Roose, propriétaire d’un petit magasin de fournitures pour artistes où James Ensor se rendait régulièrement.

Le peintre aurait offert ou vendu le portrait à cette commerçante. La maison de vente rappelle que les relations entre Ensor et sa mère étaient souvent tendues, ce qui confère à ce portrait une dimension émotionnelle particulière.

Une mise en scène intimiste

Sur la toile, la mère de l’artiste est assise à côté d’un vase chinois. Derrière elle, un tableau représentant une jeune femme orne le mur. Ce détail n’est pas anodin : ce second tableau existe réellement et faisait partie du décor du salon familial des Ensor à Ostende.

Aujourd’hui, il est visible à la Maison de James Ensor, le musée installé dans l’ancienne demeure de l’artiste, où il vécut jusqu’à sa mort en 1949.

Une vente aux enchères prestigieuse

Débris sera proposé à la vente à un prix de départ de 80.000 euros. Cette mise aux enchères inclura également d’autres œuvres de James Ensor, ainsi que des pièces signées par plusieurs grands noms de la peinture belge, tels que Paul Delvaux, René Magritte et Léon Spilliaert.

Une occasion rare pour les collectionneurs et amateurs d’art de redécouvrir une facette intime et méconnue de l’un des plus grands artistes belges du XXe siècle.

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