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L'été dernier, Bond Beter Leefmilieu, le pendant flamand d'Inter Environnement, a analysé le sang de huit politiciens (trois du parti Groen, deux du PVDA, un du Vooruit, un de l'Open VLD et un de la N-VA) pour y détecter la présence éventuelle de PFAS. Résultats ? Des substances chimiques ont été trouvées chez chacun d'entre eux. "Comme prévu, personne n'est à l'abri. Ce test montre que les PFAS sont largement répandus en Flandre et en Wallonie", a déclaré l'organisation dans un communiqué de presse publié mardi matin alors que le sujet agite à nouveau l'actualité belge depuis la diffusion d'un reportage de la RTBF début novembre.
Les politiciens ont été testés par une simple piqûre au doigt. Chacun d'entre eux présentait au moins 3 des 13 substances PFAS mesurées dans le sang, voire jusqu'à 6 substances. Les PFOS et les PFOA, des produits interdits depuis respectivement 15 ans et 3 ans, figuraient parmi les concentrations les plus élevées. "Ces substances continuent donc à circuler dans notre corps pendant très longtemps, ce qui peut entraîner une perturbation endocrinienne", souligne Bond Beter Leefmilieu.
Toutefois, cette dernière souligne qu'aucune conclusion générale ne peut être tirée à partir des résultats de cet échantillon de huit personnes, ni d'ailleurs "sur le mode de vie individuel ou la santé des hommes et des femmes politiques".
L'organisation flamande Bond Beter Leefmilieu milite en faveur d'une interdiction générale des PFAS en Europe.