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L'équipe de surveillance aérienne de la mer du Nord a détecté 19 cas de pollution marine causés par des navires en 2022, a indiqué l'Institut royal des Sciences naturelles dans un communiqué vendredi. Au cours de ses 244 heures de vol, l'avion de surveillance a également participé au contrôle des émissions des navires, à deux recensements saisonniers de mammifères marins, ainsi qu'à la mise en application de la réglementation maritime et de la sécurité en mer.
Deux des cas de pollution observés par l'équipe de surveillance concernaient une présence d'hydrocarbures. Cela a confirmé une tendance à la baisse de ce type de déversements au cours des dernières années. Dix-sept cas de pollution par des substances liquides nocives ont également été observés. Dans ce cas, le problème reste courant et semble même poursuivre une tendance à la hausse. En outre, trois nappes de pétrole ont été identifiées dans les ports belges : deux dans le port d'Anvers-Bruges et une dans celui d'Ostende.
La surveillance aérienne de la mer du Nord permet également de contrôler les émissions des navires en mer. Sur les 965 bateaux dont les rejets de soufre ont été mesurés, 47 présentaient des valeurs élevées et suspectes. Ces navires ont été signalés aux services d'inspection maritime compétents et 13 d'entre eux ont ensuite été inspectés à terre. Trente-cinq bateaux émettaient quant à eux des valeurs d'azote trop importantes.
Des recensements de mammifères marins ont par ailleurs été réalisés en mars et en octobre. Quelque 235 et 45 marsouins ont été respectivement observés, ce qui représente un nombre important d'individus pour une surface semblable à celle des eaux belges. Un nombre relativement élevé de phoques a également été repéré.
Enfin, les infractions à la navigation et l'entrée dans des zones interdites ont été davantage signalées en 2022 qu'auparavant.