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A l'instar de très nombreux autres sites connus ou moins connus dans le monde, la Grand-Place de Bruxelles et l'Atomium seront plongés dans l'obscurité ce soir sur le coup de 20h30 à l'occasion de l'"Earth Hour" (l'"Heure de la Terre"), organisée chaque dernier samedi de mars, à l'appel du Fonds mondial pour la nature (WWF). Dans le cadre de cette action, citoyens, villes et entreprises sont encouragés à éteindre la lumière pendant une heure, en signe d'engagement symbolique pour l'environnement.
Au son d'un concert acoustique du groupe Quiron Quartet, la Grand-Place sera donc plongée dans le noir de 20h30 à 21h30 samedi.
La Stib, elle, réduira l'éclairage dans 26 de ses stations de métro et de prémétro. Les lumières n'y seront pas totalement éteintes pour des raisons de sécurité. La luminosité correspondra à un tiers de l'intensité normale, ce qui permettra d'économiser plus de 700kWh, soit plus de deux mois de consommation électrique d'un ménage bruxellois.
Moins d'une semaine après la sortie du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et à sept ans de la cible fixée par la COP15, qui vise à renverser la perte de la biodiversité, le WWF a voulu aller un pas plus loin que lors des éditions précédentes. Au-delà de l'action symbolique, l'association invite ainsi à prendre part à la "Biggest Hour for Earth", en s'impliquant de manière concrète pour la nature. Les participants sont par exemple invités à ramasser les déchets dans leur voisinage, écrire à leurs élus locaux pour demander qu'ils protègent davantage l'environnement, ou encore de s'informer sur la perte de la biodiversité.
La première édition de l'Earth Hour avait été menée en 2007 à Sydney. Quelque 2,2 millions d'Australiens avaient alors éteint leurs lumières afin de montrer qu'ils se sentaient concernés par le changement climatique.