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Le gouvernement bruxellois a annoncé vendredi sa décision de protéger la biodiversité sur 25% du territoire de la Région de Bruxelles-Capitale d'ici 2030, en réponse aux engagements pris lors de la COP 15 Biodiversité organisée l'an dernier à Montréal (Canada).
Aujourd'hui, 14,7% du territoire bruxellois est déjà protégé. Il s'agit de réserves naturelles et de sites Natura2000.
"La protection de 25% du territoire d'ici 2030 intègrera de nouveaux types de zones et représente donc un bond en avant de plus de 10% du territoire et de 70% par rapport aux zones qui étaient déjà protégées. Nous passerons ainsi de 2.373 hectares du territoire protégés aujourd'hui à quelque 4.206 ha du territoire protégés d'ici 2030", ont indiqué le ministre-président, Rudi Vervoort (PS), et le ministre de l'Environnement, Alain Maron (Ecolo), dans un communiqué, en faisant référence à une décision prise jeudi.
La protection de ces zones pourra prendre différentes formes. Il pourra s'agir de faire évoluer leur affectation au Plan Régional d'Affectation du Sol (le PRAS), ou bien de doter des espaces verts existants de plans de gestion écologiques plus volontaristes, ou encore de protéger sur le long terme des espèces rares et précieuses présentes dans certaines zones. Il ne s'agit donc pas de créer des réserves naturelles inaccessibles au public, mais plutôt de protéger, valoriser et améliorer la biodiversité là où elle est présente, qu'il s'agisse de friches ou de quartiers urbanisés.
Cet engagement en faveur de la biodiversité se traduira notamment par la protection et la valorisation volontariste de la biodiversité sur une large part des réserves foncières publiques telles que Josaphat à Schaerbeek, Keyenbempt à Uccle, Wiels à Forest, Meylemeersch à Anderlecht, ou encore Schaerbeek Formation, selon MM. Vervoort et Maron.