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La Bourse de Paris a reculé légèrement lundi pour finir sous les 7.500 points, un seuil dépassé vendredi pour la première fois de son histoire, alors que sonne l'heure d'évaluer résultats d'entreprises et risques économiques à venir.
Après avoir atteint un nouveau pic en séance à 7.552 points peu après l'ouverture, l'indice vedette CAC 40 a lâché 0,28% à 7.498,18 points.
Les valeurs du luxe, qui ont fortement contribué à la série de records de la semaine passée, se sont repliées lundi: LVMH a reflué de 2,15% à 873,60 euros, Kering de 1,41% à 567,90 euros et Hermès de 1,88% à 1.937,80 euros.
Cette semaine, les opérateurs de marché porteront leur attention sur les résultats de L'Oréal mercredi, avant ceux de Renault ou encore d'EssilorLuxottica jeudi.
En dépit de risques pour la croissance, les investisseurs misent toujours sur un nouveau relèvement modeste du principal taux directeur de la banque centrale américaine (Fed) début mai, qui veut ramener l'inflation à 2%.
Les investisseurs auront plus d'informations sur l'état de l'économie américaine après le dernier rapport de la Fed — le Livre Beige —, qui sera publié mercredi.
En zone euro, la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a reconnu dimanche que la récente crise bancaire pourrait faire une partie du travail de l'institution pour réduire l'inflation, jugeant essentiel d'observer dans quelle mesure les banques resserrent ou non les conditions de crédit.
Côté valeurs, Renault a lâché 3,92% et Stellantis 1,07% alors que Barclays a abaissé sa recommandation à "négative" contre "neutre" auparavant pour le secteur automobile européen.
Le constructeur européen Airbus et la compagnie Air France, poursuivis pour homicides involontaires après le crash en 2009 du vol AF447 Rio-Paris qui a fait 228 morts, ont été relaxés lundi à Paris. L'action Airbus a pris 1,43% et celle d'Air France-KLM 2,07%.
Par ailleurs, les négociations annuelles obligatoires (NAO) au sein d'Airbus en France ont abouti à un accord sur une hausse de 5,5% des salaires à partir du 1er juillet prochain, a-t-on appris auprès de Force ouvrière (FO), premier syndicat au sein du groupe dans l'Hexagone.