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Le groupe Lhoist réduira son activité, dès 2024, à la carrière de Rochefort et dans son usine de Jemelle, a indiqué la direction au terme d'un conseil d'entreprise qui s'est tenu mardi matin au siège de la société à Corbais, en Brabant wallon.
Au rythme actuel d'exploitation, les réserves de la carrière rochefortoise de Lhoist devraient être épuisées à la fin de l'année 2026.
Une extension de l'exploitation serait nécessaire pour poursuivre l'activité et les démarches sont en cours pour obtenir les autorisations nécessaires. Une demande de révision du plan de secteur a été introduite en vue d'étendre l'exploitation en surface de la carrière sur 14,6 hectares.
"Nous nous préparerons à un éventuel décalage entre l'épuisement des réserves et l'obtention du permis. Pour éviter une rupture d'approvisionnement en pierre calcaire, nous réduirons temporairement le niveau de production du site rochefortois", a indiqué la porte-parole de la société Lhoist.
La production annuelle de chaux vive sera réduite de 340.000 tonnes à 200.000 tonnes, permettant d'allonger de trois ans la durée de vie de la carrière de Rochefort.
La direction annonce la mise en œuvre d'un plan de chômage économique temporaire et partiel sur le site qui emploie une centaine de travailleurs.
"Il n'y aura pas de perte d'emploi et si des travailleurs devaient être déplacés, cela ne se ferait que sur base volontaire, avec une concertation préalable des partenaires sociaux", a précisé mardi midi la porte-parole de Lhoist à l'agence Belga.
Une assemblée du personnel doit se tenir mardi après-midi sur le site de On-Jemelle, récemment paralysé par des actions de grève. "Nous y annoncerons ces nouvelles qui nous paraissent plutôt positives pour l'avenir des travailleurs", a indiqué un représentant de la FGTB à Belga.
Le groupe Lhoist est leader mondial de la production de chaux, chaux dolomitique et autres minéraux.