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Titres-services: Federgon agacée contre les mesures prises par le gouvernement bruxellois

Pour Federgon, les mesures prises par le gouvernement bruxellois pour améliorer les conditions de travail dans le secteur des titres-services à Bruxelles sont "insupportables", fait savoir jeudi la fédération des prestataires de services RH qui représente notamment les entreprises titres-services dans un communiqué.

Le gouvernement bruxellois a approuvé cette semaine une série de mesures permettant selon lui d'améliorer les conditions de travail des aide-ménagères. Au menu, notamment, un allégement des fins de carrières, l'organisation d'une visite préalable obligatoire ou encore l'exclusion des utilisateurs aux comportements abusifs, avait détaillé mercredi le ministre bruxellois de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Bernard Clerfayt.

Federgon peste sur ces avant-projets d'arrêtés qui accompagnent la réforme de l'ordonnance titres-services validés par le gouvernement bruxellois ce mardi. "Ces textes accentuent drastiquement le déséquilibre entre coûts et recettes des entreprises agréées. Pour Federgon, ces textes sont insupportables."

"Les coûts générés par les obligations supplémentaires prévues sont totalement inacceptables pour les entreprises. Si, sur le principe, diverses mesures partent de bonnes intentions, leur nombre et leurs exigences les rendent impraticables et hors de prix", souligne Arnaud le Grelle, directeur Bruxelles-Wallonie chez Federgon, Network for work. "On accroît les exigences d'encadrement, de formation, on exige un contrat commercial signé et des visites préalables chez le client avant toute prestation, on accroît la responsabilité des entreprises aux clients et aux aide-ménagères, etc. sans financer dignement, ni durablement ces nouvelles exigences et sans savoir si elles sont de nature à répondre aux problèmes identifiés. J'en appelle au sérieux et au sens des réalités face à un aveuglement coupable."

Pour M. Le Grelle et Federgon, "le texte ne garantit en rien un financement à la hauteur des besoins. L'euro supplémentaire que paient les clients bruxellois depuis le 1er janvier sert au seul budget régional; les entreprises et les aide-ménagères n'en ont rien".

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