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Vacansoleil n'était plus tenue de souscrire à une assurance obligatoire depuis 2022, cette disposition ne s'appliquant qu'aux voyagistes proposant des vacances à forfait, a indiqué le SPF Economie à Testachats, corrigeant ainsi l'affirmation de l'organisation de défense des consommateurs selon laquelle l'entreprise en faillite ne respectait pas la loi belge.
Une enquête de la secrétaire d'Etat à la Protection des consommateurs Alexia Bertrand auprès de l'Inspection économique révèle que Vacansoleil Belgium n'était plus tenue de souscrire une assurance obligatoire contre l'insolvabilité à partir du mois de janvier de 2022, date à partir de laquelle le voyagiste a arrêté de proposer des voyages à forfait pour devenir une simple plateforme de réservation de voyages, rectifie Testachats dans un communiqué vendredi soir.
Il reste néanmoins deux problèmes, selon l'organisation.
"D'abord, les consommateurs n'ont pas été informés de la résiliation de l'assurance de Vacansoleil en cas d'insolvabilité. La résiliation de cette assurance n'a pas été rendue publique sur le site de VacanSoleil ou sur le site du SPF Economie. Les consommateurs pensaient contracter en toute confiance avec un organisateur de voyages à forfaits, alors que ce n'était plus le cas. N'étant plus assurée, les clients de Vacansoleil deviennent de simples créanciers, et les chances qu'ils récupèrent leur argent deviennent très faibles. Deuxièmement, il y a une discrimination inacceptable entre les consommateurs dont le voyage a été confirmé par Vacansoleil Pays-Bas, qui sont couverts, et ceux dont le voyage a été confirmé par la succursale Belgique, qui ont peu de chance de récupérer leur argent, même si ces deux consommateurs ont effectué leur réservation sur le site belge", souligne la porte-parole de Testachats, Lisa Mailleux.
L'organisation appelle dès lors le SPF Economie à "éclaircir la situation".


















