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Les fidèles sont toujours très nombreux ce vendredi midi à patienter pour se recueillir devant la dépouille du pape François, dans la basilique Saint-Pierre au Vatican. Le cercueil sera refermé ce vendredi soir avant des funérailles, qui auront lieu ce samedi sous très haute sécurité.
Sur la place Saint-Pierre à Rome, le dispositif de sécurité est très important, car la sécurité est un "défi énorme". Le plan de sécurité a été bouclé mardi par le ministre italien de l'Intérieur. Au fil des jours, depuis lundi, les contrôles sont de plus en plus renforcés, les accès plus limités, avec des rues aux alentours qui sont à présent fermées.
La sécurité est partout, au sol, dans les airs, avec des avions de chasse prêts à décoller, des tireurs d'élite, des unités anti-terrorisme et anti-sabotage, des milliers de policiers, des carabiniers, des militaires avec du matériel de haute technologie (notamment des bazookas anti-drone ou des systèmes de brouillage de communication). Une sécurité très présente, très visible, même s'il y a pas mal de policiers en civil.
Le Vatican est devenu un camp retranché. C'était déjà le plus petit État au monde, mais c'est certainement le plus sécurisé ces temps-ci.
Le roi Philippe et la reine Mathilde assisteront par ailleurs aux funérailles ce samedi. Les souverains devraient arriver ce vendredi soir et devraient repartir assez rapidement après les funérailles. Le recteur de l'église royale belge de Rome espérait pouvoir recevoir les souverains, mais le Palais a fait savoir que ce ne serait pas possible, faute de temps.
Bart De Wever sera aussi à Rome. Le Premier ministre devrait arriver tard ce vendredi soir pour repartir demain après-midi.
