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C’est ce dimanche qu’a débuté la mise en service progressive du système européen de contrôles électroniques aux frontières extérieures de l’espace Schengen, pour les voyageurs de pays tiers.
Partagé par les vingt-neuf pays de la zone européenne de libre circulation intérieure, l’EES (pour Entry/Exit System) est appelé à remplacer les cachets apposés sur les passeports par un système numérique qui enregistre les empreintes digitales, un scan facial, les données du passeport et les dates d’arrivée et de départ.
Ce nouveau système concerne les ressortissants de pays tiers entrant dans l’espace Schengen pour un séjour de courte durée n’excédant pas 90 jours, ainsi que ceux quittant cette zone à l’issue de leur séjour. Lors du premier passage, les données personnelles du voyageur sont enregistrées dans un dossier EES, lequel pourra être mis à jour lors de ses prochains déplacements.
L’Union européenne a décidé d’une mise en service par étapes, pour des raisons de complexité technique et d’adaptation en douceur. Au bout d’un mois, 10 % des passages frontaliers devront être enregistrés, 35 % au bout de trois mois et 100 % au bout de six mois. Dans des circonstances exceptionnelles, telles que de très longues files d’attente, les États membres peuvent décider de suspendre le système.
En Belgique, les données biométriques ne seront pas enregistrées dans un premier temps, mais uniquement les dates d’entrée et de sortie et les données du passeport.
« Le système d’entrée/sortie est l’épine dorsale numérique de notre nouveau cadre européen commun en matière de migration et d’asile », a déclaré Magnus Brunner, le commissaire européen aux Affaires intérieures et à la Migration. Il doit « renforcer la sécurité dans l’espace Schengen en nous aidant à identifier les personnes qui restent trop longtemps, à prévenir les mouvements irréguliers et à réduire la fraude documentaire et l’usurpation d’identité ».


















