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La Suisse va accueillir un sommet sur la paix en Ukraine, sans Moscou ni Pékin

Des dizaines de dirigeants du monde entier vont se retrouver en Suisse samedi et dimanche avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour un sommet conçu comme un "premier pas" pour trouver la voie vers la paix en Ukraine, mais sans Moscou ni Pékin.

Cette "Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine", qui doit se tenir dans le complexe hôtelier du Burgenstock, se déroulera dans la foulée de la réunion du G7, de jeudi à samedi, dans le sud de l'Italie, avec la participation de M. Zelensky.

Les dirigeants du G7 espèrent parvenir à un accord sur l'utilisation des intérêts provenant des avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine, visée depuis février 2022 par une offensive russe meurtrière.

M. Zelensky rejoindra ensuite, en Suisse, les représentants de plus de 90 Etats et organisations, dont le président français Emmanuel Macron, la vice-présidente américaine Kamala Harris et le chancelier allemand Olaf Scholz. Environ la moitié des dirigeants seront des Européens.

L'Ukraine espère obtenir un large soutien international en exposant les conditions qu'elle estime nécessaires pour mettre fin à la guerre.

La Russie pour sa part a indiqué à plusieurs reprises qu'organiser un sommet sans sa participation n'avait "aucun sens" et fustigé la "formule de paix" avancée par Volodymyr Zelensky, qui prévoit pour l'essentiel un retrait des troupes russes du territoire ukrainien, des réparations financières de la part de Moscou et la création d'un tribunal spécial pour juger les responsables russes.

Moscou a du reste estimé que la Suisse avait perdu sa neutralité en s'alignant sur les sanctions européennes.

Parmi les membres du groupe des Brics (cinq pays émergents) dont fait partie la Russie, seule l'Inde a confirmé publiquement sa participation. La Chine et le Brésil jugent difficile d'y être sans Moscou, et la participation de l'Afrique du Sud reste incertaine.

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