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Le pape François a exclu dix membres d'un mouvement ultra-conservateur au Pérou, accusés de violences physiques et autres maltraitances.
Les dix hommes du mouvement Sodalitium Christianae Vitae sont accusés de sadisme et de violence, ainsi que d'abus de pouvoir et de "méthodes sectaires".
Parmi les membres exclus du groupe figurent un archevêque à la retraite, plusieurs prêtres et des laïcs.
L'organisation éducative catholique ultra-conservatrice a été fondée en réaction à une théologie de la libération orientée à gauche, devenue populaire à partir des années 1960 en Amérique latine.
Les enfants et jeunes accueillis par le Sodalitium Christianae Vitae auraient été maltraités pendant des années. Les premières accusations remontent à 2000. Le fondateur, Luis Fernando Figari, avait déjà été exclu du groupe par le pape François le mois dernier.
Dans un communiqué, le pape et la conférence épiscopale péruvienne disent regretter les maltraitances, demandent pardon aux victimes et appellent l'organisation à suivre la voie de la justice et de la réparation.