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L'enquête se poursuit autour de la mort du petit Emile, en France. Ses grands-parents, récemment placés en garde à vue, sont sous le feu des projecteurs.
Philippe Vedovini, son épouse Anne Vedovini et deux de leurs enfants ont été placés en garde à vue au début de la semaine, dans le cadre de l’enquête sur la disparition d’Émile, petit garçon retrouvé mort plusieurs mois après sa disparition dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les motifs de cette garde à vue : "homicide volontaire" et "recel de cadavre".
"Comme toute personne qui vient de sortir d’une garde à vue longue, il y a de l’épuisement physique et psychologique", a expliqué leur avocate, Isabelle Colombani, au micro de nos confrères de BFMTV. Elle parle d’un moment extrêmement éprouvant pour son client : "Ces derniers jours ont été une déflagration".
Un soulagement, mais beaucoup de questions
Finalement, aucun des quatre membres de la famille n’a été inculpé, ce qui a représenté "un énorme soulagement" pour Philippe Vedovini, selon Me Colombani. L’avocate assure que son client est soulagé d’avoir pu s’expliquer et espère désormais que l’enquête avancera.
Lors de ses auditions, Philippe Vedovini aurait fourni des éléments précis concernant "ce qui a pu se passer le jour de la disparition", ainsi que des détails sur les dynamiques familiales. Il a fermement nié toute violence envers son petit-fils : "Il a contesté de toutes ses forces et toute son énergie avoir pu commettre un quelconque acte de violence sur son petit-fils", insiste son avocate.
Me Colombani critique aussi le rôle des médias dans cette affaire. Elle estime que Philippe Vedovini a été trop rapidement désigné comme suspect : "Il avait le profil parfait. Tous ces éléments déballés ont eu un effet dévastateur".
Elle fait ici référence aux révélations sur le caractère autoritaire de son client et son implication passée dans une affaire d’agression sexuelle. Pour elle, ces informations ont fortement nui à la perception publique de Philippe Vedovini, sans lien direct avec l’affaire Émile.
L’enquête reste ouverte et se poursuit activement. Selon Me Colombani, il faut s’attendre à d’autres gardes à vue dans les semaines à venir : "Je pense qu’il y aura également d’autres gardes à vue dans les semaines à venir", affirme-t-elle.



















