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"J'ai des bébés s'il vous plaît": Kim Kardashian raconte qu'elle a cru mourir lors de son braquage mais fait un geste vers le principal accusé

La reine des influenceuses Kim Kardashian a pris place mardi après-midi dans la salle d'audience où elle doit témoigner au procès de son braquage en 2016 devant des journalistes du monde entier, des curieux et des fans.

La reine américaine des influenceuses Kim Kardashian a commencé ce mardi à témoigner à la barre au palais de justice de Paris, manifestant son émotion par quelques pleurs avant de se reprendre, au procès de son braquage en 2016.

"Je voudrais remercier tout le monde, en particulier les autorités françaises, de m'autoriser à témoigner et dire ma vérité", a déclaré la superstar en introduction de sa déposition, suivie par des journalistes du monde entier dans une salle d'audience comble.

"Persuadée que c'était fini"

Kim Kardashian a ensuite dit qu'elle était "persuadée" que ses braqueurs "allaient (lui) tirer dessus", qu'ils allaient la "violer", que "c'était fini", a-t-elle déclaré à la barre de la cour d'assises de Paris.

"J'étais certaine de mourir cette nuit-là", a ajouté la star américaine de 44 ans, qui venait de raconter entre deux sanglots, s'essuyant régulièrement les yeux, comment elle avait supplié ses agresseurs de l'épargner. "J'ai dit 'ils peuvent tout prendre mais il faut que je puisse rentrer chez moi, j'ai des bébés s'il vous plaît'".

Avant d'être ligotée et bâillonnée, un de ses agresseurs se baisse vers elle et lui dit: "chhh and you're ok", (chuut et tout ira bien, ndlr), a-t-elle raconté.

"Je pensais à ma soeur qui allait rentrer et trouver mon corps", a-t-elle ajouté.

"Vous avez pensé mourir Madame ?", lui demande le président de la cour d'assises, David de Pas. "Absolument, j'ai cru que j'allais mourir", a-t-elle répondu.

Le pardon

Kim Kardashian s'est mise à pleurer en entendant le président lire la lettre d'excuses que le principal accusé lui avait écrit quelques mois après, et qu'elle n'avait jamais lue.

"Naturellement c'est très émouvant surtout que j'ai travaillé dans le secteur de la justice et que je veux devenir avocate (...). Je crois à la deuxième chance", a réagi la superstar américaine. "Je vous pardonne", a-t-elle dit, tournée vers Aomar Aït Khedache, "mais ça ne change rien au traumatisme".
 

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