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Le petit Emile, deux ans et demi, a disparu depuis le 8 juillet dernier dans le sud-est de la France. L'enquête est toujours en cours. L’information judiciaire est requalifiée pour “enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraire”.
Cela fait maintenant 44 jours que le petit Emile n'a pas donné signe de vie. Il a disparu le 8 juillet dans le hameau du Haut-Vernet alors qu'il venait d'arriver dans la maison de ses grands-parents maternels. Différents dispositifs de recherche ont été mis en place, sans donner de résultat.
Depuis le 28 juillet, à la suite d'un réquisitoire supplétif rédigé par le procureur de la république d'Aix-en-Provence, le cadre juridique de l'affaire prend une autre tournure selon une information rapportée par nos confrères du Parisien. La disparition du petit garçon est requalifiée à des faits "d’enlèvement, arrestation, détention, et séquestration arbitraire sur mineur de quinze ans". Concrètement, cette disparition sera traitée comme affaire criminelle. Un changement qui n'est "pas une réaction" à une "avancée particulière de l'enquête qui nous orienterait plus particulièrement vers une hypothèse criminelle", explique Jean-Luc Blachon, procureur de la République.
En d'autres termes, cette requalification "permettra simplement aux magistrats et aux services d'enquête de réaliser des actes d'enquête que le cadre initial ne permettait pas".


















