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Moscou a accusé lundi l’Ukraine d’avoir tenté d’attaquer, dans la nuit, une résidence du président russe Vladimir Poutine à l’aide de drones. Selon les autorités russes, cette opération aurait visé la résidence d’État du chef du Kremlin dans la région de Novgorod.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, affirme que « le régime de Kiev a lancé une attaque terroriste utilisant 91 drones contre la résidence d’État du président », précisant que tous les engins auraient été interceptés. Il ajoute que cette attaque « a été menée lors de négociations intensives entre la Russie et les États-Unis sur le règlement du conflit ukrainien » et qu’elle ne « restera pas sans réponse ».
Accusations démenties
Dans la foulée, l’ancien président russe Dmitri Medvedev a publié un message extrêmement agressif sur les réseaux sociaux. « Ce sale bâtard de Kiev essaie de faire dérailler le règlement du conflit. Il veut la guerre. Eh bien, au moins, il devra rester caché pour le restant de ses jours », a-t-il écrit.
Côté ukrainien, Volodymyr Zelensky a rejeté ces accusations. Lors d’une conférence de presse en ligne, il a dénoncé un « mensonge » destiné à préparer de nouvelles attaques contre Kiev et à « saper » les efforts diplomatiques entre l’Ukraine et les États-Unis. « Ils (la Russie) ne veulent pas mettre fin à la guerre », a-t-il déclaré.
Un contexte tendu
Ces tensions surviennent alors que les tractations diplomatiques se sont intensifiées depuis novembre pour tenter de mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Lundi, les présidents russe et américain se sont par ailleurs entretenus par téléphone pour évoquer l’état des discussions, au lendemain d’une rencontre en Floride entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. La Maison Blanche a qualifié cet échange de « positif ».
