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Vers de nouvelles élections législatives en France ? « Il ne faut pas écarter » l’hypothèse d’une dissolution, affirme Darmanin

Par RTL info avec AFP
Le ministre français de la Justice Gérald Darmanin prévient les Français, après le vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou.

Le ministre français de la Justice Gérald Darmanin a affirmé mardi qu’il ne fallait pas écarter la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale en cas de chute du gouvernement le 8 septembre, après le vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou.

« Il vaut mieux pouvoir trouver un compromis avec les groupes politiques à l’Assemblée. La dissolution coûte cher à la France bien sûr, mais il ne faut pas écarter cette hypothèse », a dit M. Darmanin sur France 2, rappelant qu’il revenait « au président de la République de décider ».

Eric Lombard « à la bataille »

Le ministre de l’Economie Eric Lombard a assuré de son côté être « à la bataille » pour que le gouvernement emporte une majorité lors du vote de confiance.

Eric Lombard
Eric Lombard - AFP

Le ministre a affirmé sur France Inter qu’il n’anticipait « absolument pas » une chute du gouvernement lors de ce vote, en dépit des annonces faites par les principaux partis d’opposition lundi soir, en remarquant que « la vie politique est pleine de surprises » : « Nous sommes à la bataille dans un travail de conviction pour avoir cette majorité le 8 septembre », a-t-il déclaré.

Le ministre a observé que le gouvernement avait déjà, « par le dialogue, par la négociation, fait passer le budget » cette année alors que « quand nous avons été nommés le 23 décembre, tout le monde nous disait qu’il n’y aurait pas de majorité » pour cela.

« Notre responsabilité est de trouver un accord parce que le pays a besoin d’un budget », a-t-il insisté.

M. Lombard a ainsi assuré être « très ferme » sur les 44 milliards d’euros d’économies à réaliser en 2026. « Mais sur leur répartition, on peut travailler », a-t-il glissé.

Il est ainsi revenu sur une demande chère au parti socialiste, qui souhaite voir les Français les plus fortunés contribuer davantage.

« La part des plus fortunés, de ceux qui sont favorisés par la fortune, l’héritage, doit être évidemment plus forte pour que chacun voie que l’effort est partagé », a affirmé le ministre.

De telles mesures doivent rapporter plus de quatre milliards d’euros au stade actuel de l’élaboration du budget. M. Lombard a observé que « les mesures (pour réunir ce montant, NDLR) ne sont pas précises » pour l’instant.

« Précisément parce que nous souhaitons en dialoguer avec l’ensemble des partis représentés au Parlement, et pas seulement le Parti socialiste ».

« Donc, il y a évidemment une marge de négociation sur le partage de l’effort, sur les mesures », a-t-il indiqué.

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