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Autorisé ailleurs, un médicament contre la maladie d'Alzheimer recalé en Europe

L'Agence européenne des médicaments (EMA) a émis vendredi un avis négatif sur le lecanemab, un traitement contre la maladie d'Alzheimer. Elle estime que les bienfaits de ce médicament, qui vise à réduire le déclin cognitif des patients, ne compensent pas suffisamment le risque d'effets secondaires graves.

Le régulateur pointe notamment des saignements et des gonflements potentiels dans le cerveau des patients.

Le lecanemab, commercialisé sous le nom de Leqembi, a été développé par les sociétés pharmaceutiques japonaise Eisai et américaine Biogen. Il cible les dépôts d'une protéine appelée bêta-amyloïde. Si la cause de la maladie d'Alzheimer reste mal comprise, les malades présentent des plaques amyloïdes dans leur cerveau, qui se forment autour de leurs neurones et les détruisent à terme. C'est ce qui cause les pertes de mémoire caractéristiques de la maladie.

Le Leqembi a obtenu le feu vert du ministère japonais de la Santé en septembre 2023, après les États-Unis en janvier de la même année. L'Agence américaine des médicaments (FDA) a toutefois inclus un avertissement concernant le risque de saignement dans les informations du médicament.

En Europe, la Commission européenne a le dernier mot concernant les autorisations de mise sur le marché des Vingt-Sept. Dans la pratique, cependant, elle a toujours suivi l'avis de l'EMA.

La maladie d'Alzheimer est la forme de démence la plus courante. Plus de 55 millions de personnes en souffrent dans le monde, dont 6 millions au Japon.

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