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« Ca n’a pas d’importance quels moyens vous utilisez… » : Donald Trump appelle le Royaume-Uni à stopper l’immigration, quitte à recourir à l’armée

Par RTL info avec AFP
Lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, Donald Trump a exhorté le Royaume-Uni à renforcer sa lutte contre l’immigration irrégulière, allant jusqu’à évoquer le recours à l’armée.

Donald Trump a appelé jeudi le Royaume-Uni à lutter plus fermement contre l’immigration irrégulière, quitte à « faire appel à l’armée », lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Quelques heures plus tôt, un premier migrant avait été renvoyé en France dans le cadre d’un récent accord entre Londres et Paris.

« Vous avez des gens qui arrivent et, comme je l’ai dit au Premier ministre, je les arrêterais, et peu importe s’il faut faire appel à l’armée. Ca n’a pas d’importance quels moyens vous utilisez », a affirmé le président américain qui a achevé jeudi une visite d’Etat au Royaume-Uni.

Il a lui-même lancé aux Etats-Unis une vaste politique d’expulsions d’immigrés en situation irrégulière.

L’immigration irrégulière « détruit les pays de l’intérieur », a affirmé le président américain depuis la résidence de campagne de M. Starmer à Chequers.

Keir Starmer a déclaré de son côté vouloir « intensifier » les expulsions de migrants arrivant par petits bateaux, dans le cadre de l’accord signé cet été avec la France.

Il a salué comme une « avancée importante » le premier renvoi en France d’un ressortissant indien.

« Nous devons maintenant intensifier le processus, ce qui a toujours été envisagé dans le cadre du programme, mais il est très important que nous ayons pu prouver qu’il fonctionne », a déclaré le chef du gouvernement lors de la conférence de presse.

Conclu en juillet lors de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni et entré en vigueur début août, l’accord franco-britannique prévoit le retour en France de migrants arrivés à bord de petits bateaux au Royaume-Uni, en échange de l’envoi outre-Manche de migrants se trouvant en France, sur le principe du « un pour un ».

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