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La politique internationale a été particulièrement chahutée ces derniers jours, en particulier entre les États-Unis, l'Ukraine et l'Europe. Après l'altercation entre Trump et Zelensky dans le Bureau Ovale, ce vendredi 28 février, les deux dirigeants semblent s'être apaisés. Est-ce vraiment le cas?
Donald Trump et Voloymyr Zelensky se sont-ils réellement rabibochés après leur "clash" du bureau ovale ? "Ça s'est nettement apaisé, il a un rabibochage, mais quelque peu forcé du côté ukrainien", explique Elisabeth Guedel, journaliste correspondante à New-York.
Il veut changer radicalement la politique étrangère
"On a appris, par le biais du directeur de la CIA, que Donald Trump avait non seulement fait une pause dans la livraison des armes vers Kiev, mais également dans la transmission des informations du renseignement américain. Or, sans ces informations, l'armée ukrainienne avance à l'aveugle", ajoute-t-elle.
Cette stratégie aurait pour but de pousser Volodymyr Zelensky à négocier : "Tout ça semble en tout cas fonctionner puisque Zelensky a transmis une lettre dans laquelle il dit regretter l'incident du bureau ovale de vendredi dernier".
Trump et Poutine se rapprochent-ils ?
La Russie et les États-Unis semblent se rapprocher, une tendance déjà observée lors du premier mandant de Donald Trump. "Les médias, à l'époque, avaient souligné que lors de ses difficultés financières, Trump avait été secouru par des oligarques russes. Début février, assez discrètement, l'administration Trump avait mis fin au groupe d'enquête qu'avait mis en place Joe Biden sur les oligarques russes, précisément", détaille Elisabeth Guedel.
Plus récemment et beaucoup plus ouvertement, Trump a clamé vouloir réorienter la politique étrangère américaine : "Les Américains ont voté avec les Russes, contre une résolution pour l'Ukraine, présentée par les Européens".
"C'est vraiment un changement radical. Être aux côtés de Moscou, c'est ce qu'on va voir et c'est ce que présente Donald Trump et c'est ce qu'il affirme : il veut changer radicalement la politique étrangère", conclut notre correspondante.


















